Compagnie: Compagnie du Boramar
Texte: Molière
Mise en scène: Fabrice Eberhard
Distribution: Troupe 2012
Rôle: Alceste
Lieux et dates: Festival de Collioure 2012
Bande annonce
Extraits Vidéo
"Pour fournir aux projets que forme un seul esprit, il faudrait quatre corps…"
Compagnie: Compagnie du Boramar
Texte: Molière
Mise en scène: Fabrice Eberhard
Distribution: Troupe 2012
Rôle: Alceste
Lieux et dates: Festival de Collioure 2012
Bande annonce
Extraits Vidéo
Compagnie: Vitascène Théâtre
Texte: Antoine Smadja
Mise en scène: Antoine Smadja
Distribution: Marie Lemiale, Victoria Erulin, Anne-Sophie Level, Olivier Quinzin, Vincent Domenach
Rôle: Franck Gellas
Lieux et dates: 2010 Théâtre du Temps ; 2012 Darius Milhaud, Manufacture des Abbesses.
Bande annonce (enregistrée à La Manufacture des Abbesses en 2012)
Extraits vidéo
La pièce « Les Ambitieux ou la Formidable Histoire de Franck Gellas » véritable polar politique du moment teinté de romantisme s’est jouée 27 fois sur Paris en 2010 et 2011.
Elle s’est rejouée pour trois représentations exceptionnelles sur Paris les 5, 6 et 7 mars 2012 à « La Manufacture des Abbesses« , Paris 18°.
« Les Ambitieux ou La Formidable Histoire de Franck Gellas » raconte la vie d’un écrivain romantique se confrontant à l’amour, à la politique, au sexe, à la compromission et à son propre destin…Comment des personnages, prétentieux comme des jeunes dieux grecs, vont-ils voir leurs ambitieux s’effondrer ?
Quatre personnages aux sentiments exaltés. Un spectacle romantique où le sublime côtoie le grotesque. Quatre ambitieux. L’ambition majestueuse, artistique, médiatique, amoureuse et humanitaire de Franck Gellas.
L’amour fou recherché par Juliette. L’absolue liberté sentimentale, sexuelle et financière revendiquée par Hélène. La cruauté politique d’Albert. Comment ces personnages, prétentieux comme des jeunes dieux grecs, vont-ils voir leurs ambitions s’effondrer ? Et comment vont-ils trouver un sens nouveau à leur parcours ?
Un mot de l’auteur
« L’équipe de comédiens parvient magnifiquement à faire passer l’écriture poétique de l’auteur avec leurs chairs, leurs émotions, leurs désirs, leurs larmes, leurs rires et leurs souffrances… »
Compagnie: Compagnie du Loup Blanc
Texte: Voltaire
Mise en scène: Jean-Claude Seguin
Distribution: Marie Grudzinski, Juliette Wiatr, François Chodat, Luc Ducros, Antoine Herbez, Vincent Domenach
Rôle joué: Oedipe
Lieux et dates: au Théâtre du Lucernaire du 18 janvier au 04 mars 2012, au Théâtre du Bordeau de Saint-Genis-Pouilly (01), le 27 mars 2012 ; au Théâtre de la Vallée d’Yerres à Brunoy 4 (91), le 6 avril 2012 ; au Théâtre Roger-Ferdinand de Saint-Lô (50), le 24 avril ; au Théâtre municipal de Dreux (28), le 5 janvier 2012, au Théâtre municipal de Lavelanet (67), le 12 janvier 2012.
Bande annonce du spectacle (Enregistrée par les éditions de l’Harmattan au Théâtre du Lucernaire)
Extraits vidéo
François Marie perdit sa mère à l’âge de sept ans et se plut à dire que le sieur Arouet n’était pas son vrai père : lorsque l’enquête policière se mue pour Œdipe en une quête d’identité, on a le sentiment que, sous sa peau, coule directement le sang de l’auteur : « Mais qui suis-je, grands dieux ? » D’où la dimension intime, brûlante, passionnelle de la pièce qui, écrite sous le signe de Corneille, mais aussi de Shakespeare et bien sûr de Sophocle, échappe au classicisme dont, plus tard, Voltaire se réclamera. A mille lieues du code de la bienséance, avec ses retournements et ses fausses identités démasquées, elle semble annoncer le drame romantique.
ŒDIPE, 1718-2012
La vigueur de l’écriture, la nervosité de l’intrigue, la montée implacable de la tension, la thématique brûlante de la pièce, tout, dans Œdipe, concourt à la modernité du propos.
Un rythme enlevé, un montage presque cinématographique, des scènes comme prises à la volée et qui s’achèvent en suspens : écrite dans un style nerveux, direct, cette pièce limpide de bout en bout, étonnamment accessible, est l’œuvre d’un jeune homme insolent et fougueux, qui craint par-dessus tout l’ennui. Le suspense, haletant, est celui d’un thriller.
Emprisonné onze mois à la Bastille pour propos irrévérencieux envers le Régent, le jeune Arouet a tout le temps de peaufiner sa première pièce. Dès sa création en 1718, elle connaît un véritable triomphe et rend célèbre, du jour au lendemain, un dramaturge de vingt-quatre ans qui, lors de sa publication, prend le pseudonyme de… Voltaire. Œdipe, jamais jouée depuis 1852, fut la tragédie la plus jouée tout au long du XVIIIe siècle.
La peste sévit à Thèbes, avec son cortège d’anarchie et de morts. Pour y mettre fin, les dieux exigent que l’on « connaisse et punisse » le meurtrier de Laïus. Confronté à une situation extrême, qu’il s’agisse du sida, de la guerre ou de la crise économique, le groupe réagit toujours de la même façon : par l’exclusion et la recherche de boucs émissaires. Le lynchage n’est jamais loin. La tragédie de Voltaire parle en ce sens, pleinement, de notre temps. Prenant pour cible à la fois le pouvoir monarchique (« Un roi pour ses sujets est un dieu qu’on révère. / Pour Hercule et pour moi, c’est un homme ordinaire ») et religieux (« Nos prêtres ne sont pas ce qu’un vain peuple pense. / Notre crédulité fait toute leur science »), certaines tirades furent, à l’époque, acclamées par le public. Dans la lecture que nous en faisons aujourd’hui, plusieurs fils apparaissent, tout aussi riches de sens et de couleurs en 2012 qu’en 1718, date de la création d’Œdipe : tandis que le grand prêtre incarne l’arrogance d’un clergé qui, s’interposant entre des humains crédules et des dieux sanguinaires, tend à régenter la société civile, la quête de soi qui pousse Œdipe à élucider le mystère de ses origines acquiert aujourd’hui, avec l’essor de la psychanalyse, mais aussi les nouvelles techniques de fécondation ou le recours de plus en plus fréquent à l’adoption, une force nouvelle : « J’abhorre le flambeau dont je veux m’éclairer. / Je crains de me connaître, et ne puis m’ignorer… »
Le mot du metteur en scène
Nous avons choisi, pour retrouver la fraîcheur, la naïveté, mais aussi la violence et la crudité du mythe originel, de mettre en relief la fable, axée, d’une scène à l’autre, sur une montée du suspense et une révélation progressive de la vérité — aveuglante : alors qu’Œdipe croit s’être comporté en homme libre et vertueux, il découvre, à l’issue de son enquête, que les dieux, toujours, se sont joués de lui… et il se crève les yeux. Son cri de révolte (« Impitoyables dieux, mes crimes sont les vôtres / Et vous m’en punissez ! ») nous pose question : qu’en est-il de notre liberté ? Sommes-nous des êtres manipulés — par les dieux bons ou mauvais de notre enfance, de notre éducation ? Enfin, tout en respectant le langage de l’alexandrin, dont aucun pied ne sera tronçonné (il marchera, dansera et bondira sur ses douze pattes aux ressources merveilleuses), nous avons voulu l’apprivoiser, le parler, l’assimiler pour lui redonner vie dans le chant de nos muscles, de nos nerfs et de nos artères — afin qu’il acquière l’évidence d’un langage poétique contemporain.
Compagnie: Esperluète and Co
Texte: Raymond Queneau
Mise en scène: Sylvie Mandier
Distribution: Francisca Rosell-Garcia ou Marguerite Dabrin, Sylvie Mandier ou Virginie Georges, Vincent Doménach ou Charles Lépine et Christian Geffroy
Rôles joués: Etienne, Joachim, divers passants
Lieux et dates:
Bande annonce du spectacle
Dossier de Présentation
Le spectacle a été présenté dans plusieurs lieux de 2008 à 2010, notamment:
À la suite de passants drôles et touchants, on se laisse glisser dans le couloir du métro parisien pour un moment d’évasion et on se laisse emporter dans un chassé-croisé doux-amer entre rêve et réalité.